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| L'un des "doudous" distribués aux enfants des écoles de Bâle, en Suisse |
Dans ces drôles de coffrets, pour les enfants à partir de 4 ans, on trouve des poupées, des puzzles et des vidéos. A partir de 10 ans, on a droit à des peluches qui représentent des organes génitaux, pénis et vagins, plus vraies que nature. A côté, notre bon vieux nounours a bien des soucis à se faire ! D'autant plus que ces doudous d’un genre nouveau sont même accompagnés de magnifiques sculptures en bois, des pénis, que les enfants apprenent très sérieusement à manipuler...
Vous imaginez l’émoi , au pays d’Heidi , que cette initiative culturelle provoque !
Alors pourquoi les autorités suisses ont lancé un tel programme ?
Eh bien, c’est un rapport très sérieux, commandé par L’Office fédéral de la santé publique, qui a déterminé que les parents ne parviennent pas à assumer seuls l’éducation sexuelle. Et ce manque amene les jeunes à grandir dans le risque de graves conséquences.
Parmi elles, la méconnaissance des maladies sexuellement transmissibles, notamment le Sida mais aussi toutes les autres, le fait de ne pas pouvoir reconnaître et se prémunir d’éventuels abus sexuels, la difficile question des grossesses non désirées et de l’avortement des jeunes filles et puis le risque pour cause de déséquilibre de la relation à soi-même, de développer par la suite des comportements à risques, des comportements inappropriés, voire des violences et agressions sexuelles.
Est-ce que la distribution de sex toys en peluche à l’école peut réduire les violences et agression sexuelles ? je ne sais pas.
Mais ce qui est sût c’est qu’aujourd’hui Internet fait l’éducation à notre place. Rappelons que 35% du traffic sur la toile est lié aux sites X.
Alors je lance un appel : arrêtons, en France, de faire du sexe le grand tabou de l’éducation, sortons le sexe du placard !
Ça nous donnerait peut-être une chance, dans les générations futures, d’éviter qu’autant de dossiers sexuellement scabreux encombrent certains placards, notamment ceux de la république.
